Dans les années 70- 80, Chirac occupait un créneau de droite souverainiste anti-immigration. Il était couramment surnommé « Facho Chirac ». Ses communicants, notamment sa fille Claude, l’ont convaincu de mettre de l’eau dans son gros rouge, pour se faire accepter par le système et par les médias. Ce qu’il a fait allant jusqu’à établir une muraille de Chine entre le FN et le RPR : il assurait ainsi pour 40 ans l’hégémonie de la gauche sur le paysage politique français. C’est cette hégémonie qui est mise en cause aujourd’hui.
Ce que Zemmour tente de briser en attaquant frontalement les pouvoirs judiciaires, médiatiques et associatifs et en tentant de briser le cordon sanitaire entre la droite classique et l’extrême droite.
Il est assez significatif que dans la cartographie des soutiens, le Monde souligne la présence de gens venus des deux rives.
Jean-Yves Le Gallou
Il en est de même pour Pécresse. C’est Chirac et Sarko réunis !
Comment, en effet être certain que la « droite » de Pecresse, une fois aux responsabilités, ne trahirait pas une fois de plus ses électeurs ? Comment croire sincère une candidate qui laisse poser comme premier acte de sa campagne, la suspension comme vice-président de Guillaume Pelletier car il salue le courage d’Éric Zemmour ?
Quelles garanties apporte-t-elle pour nous assurer que cette droite ne se ralliera pas à Emmanuel Macron quand tant de ses soutiens annoncent déjà qu’en cas de duel avec le président de la République face à un autre candidat de droite, ils feront le choix d’Emmanuel Macron ?
Comment prétendre que les valeurs d’Éric Zemmour sont à mille lieux de celles de la droite ? Quand tendra-t-elle la main à tous les électeurs de droite qui sont partis chez Marine Le Pen ou dans l’abstention, tout particulièrement la jeunesse ? S’engage-t-elle à ne pas soutenir Emmanuel Macron en 2022, pour qui elle avait pourtant voté en 2017 ?
Votons Zemmour, brisons l’hégémonie islamo-gauchiste qui se prétend « libérale » une fois pour toute.
Francis- Claude NERI
2022-01-10